Invitée par Christian Sénat pour venir voir cette troupe de comédiens à Bougival, j’ai accepté de dompter ma flemme de prendre le train pour aller voir une pièce de théâtre si loin. J’avais envie de les rencontrer les «pépins», ce collectif de comédiens. 


Je me suis retrouvée au théâtre du Grenier à Bougival et j’ai vu une lecture mise en espace de « Mesure de nos jours » de Charlotte Delbo. 

C’est une création de Carole Rochelle, la metteuse en scène. Depuis des années, l’histoire de Charlotte Delbo, résistante déportée à Auschwitz  captive l’artiste. Donner corps et voix à Charlotte et ses camarades ! Carole embarque avec elle 18 comédiens de La Pépinière du Nouveau Monde pour nous raconter ce livre. Ils nous livrent les récits de ces femmes déportées. Cette pièce de théâtre permet à ces femmes rentrées d’Auschwitz de témoigner encore 78 ans plus tard. 


Je me suis toujours demandée - comment reprend-on le cours de son existence après une tragédie pareille ? 


« Charlotte Delbo et ses camarades nous racontent la difficulté du retour des camps. Après vingt-sept mois de captivité dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, toute une vie à reconstruire avec ceux qui n'ont pas connu cet "endroit d'avant la géographie.


Elles y partagent des années après, leur intimité la plus profonde, la volonté dont elles ont dû faire preuve après, non pas "seulement" pour revenir des camps, mais aussi pour revenir parmi nous, les vivants.


Comment revenir d'entre les morts ? Comment reprendre place parmi les vivants quand on revient de l'innommable ? Comment revivre, reprendre vie, quand on a épuisé toutes ses forces à survivre chaque seconde pendant 27 mois ? Comment reprendre la vie quotidienne, son lot d'obligations, ses banalités, ses bavardages, ses petits soucis et arrangements mesquins, quand plus rien n'a de sens ? 25 ans qu’elles sont rentrées. »

Je suis happée par Charlotte interprétée par Maud Buquet Kandinski. 


La comédienne lit, se déplace sur le plateau avec le livre de Charlotte Delbo dans les mains. Je suis perturbée parce que Maud incarne le rôle. Elle pourrait s’en passer de ce livre. Mais il est entre ses mains. Ce livre !!  Il témoigne. Ainsi Charlotte Delbo est dans ce théâtre, avec nous. Très étrange cette connexion avec l’au-delà. 


LE LIVRE 


Ce qui a ramené Charlotte à la vie, c’est bien « un livre ». Après 25 ans à survivre dans le monde des vivants, Charlotte retourne voir ses anciennes camarades pour cueillir leurs témoignages et en faire un livre avec leurs Histoires. Pourquoi avoir attendu 25 ans ? 


Charlotte nous raconte.  

« Je sentais rien, je ne me sentais pas exister, je n’existais pas. Combien de temps je suis restée ainsi en suspension d’existence ? Longtemps… Longtemps, je ne parvenais pas à me réhabituer à moi. Comment me réhabituer à un moi qui s’était si bien détaché, que je n’étais pas sûre qu’il eut jamais existé.  Ma vie d’avant ? Avais-je eu une vie avant, ma vie d’après. Étais-je vivante pour avoir un après, pour savoir ce que c’est qu’un après… je flottais dans un présent sans réalité. Les amis continuaient à me rendre visite, m’apporter des nouveaux livres.

Des livres sans usages, que faire de ces objets, je retournais à mon absence. Lentement, la vie est revenue à mon insu, c’est d’elle même par sa propre pesanteur, la vie a repris ses couleurs et sa signification. Petit à petit la vue, l’ouïe, les couleurs les sons, les odeurs. »


Charlotte : « Un jour, j’ai vu les livres, sur ma table de nuit. Longtemps je les regardais, ils étaient si pauvres je les ai remis à côté. Tout était à côté. Je m’écartais des livres, parce que je voyais au travers des mots, je voyais la banalité, la convention, le vide. Tout était faux. J’étais désespérée d’avoir perdu toute capacité d’illusion et de rêve. Voilà de qui de moi est mort à Auschwitz, voilà ce qui fait de moi un spectre. »


Comment vivre dans un monde sans mystère ? 


Charlotte : « Pourquoi vivre, si rien n’est vrai ? Pourquoi regretter de ne plus pouvoir être dupe ? C’est si confortable. Je me débattais dans un dilemme insoluble. Je regardais les livres inutiles. Tout m’était inutile. Mais à quoi sert de savoir quand on ne sait plus comment vivre ? Comment cela s’est il passé, je ne sais pas. Un jour, j’ai pris un livre et je l’ai lu. C’était un livre parmi tous les autres, celui qui m’a rendu tous les autres ». 


Je l’ai aimé tout de suite Charlotte. J’ai senti sa mélancolie et son étincelle vitale - transmettre. 


RENTRER 


Charlotte retrouve Gilberte (interprétée par Lucie Parot), une bordelaise, une résistante fauchée par la milice et envoyée à Mauthausen puis à Auschwitz. Je suis les premiers jours de Gilberte à l’hôtel Lucrecia à Paris, désorientée, avec « son cœur qui a perdu sa peine, qui a perdu sa raison de se battre ».  Un camarade de Mauthausen (interprété par Laurent Bouillard) l’aide à aller manger, à envoyer un télégramme à son père, à prendre le train pour rentrer.


« Je suis là devant la vie comme une robe qu’on ne plus mettre » !  nous dit Gilberte. « Oui, il faudra bien que je rentre. Pourquoi pendant ces trois années de captivité, avoir tendu ma volonté vers le retour ? Y avais-je cru ? À cause de vous sans doute. Il fallait rentrer. RENTRER. De là-bas le retour semblait si improbable. Il ne faut pas croire au miracle. Pourtant si j’avais tenu jusque là, c’est que j’avais eu la volonté de rentrer. Cela aurait été si facile de ne pas revenir. Il fallait rentrer. Toutes vous disiez: « il faut rentrer » et vous faisiez des projets. Moi je n’en faisais pas mais j’étais prise dans la détermination commune. Renter. Il fallait rentrer. Pourquoi ? »


Rentrer et après ? Revoir son père ? Gilberte veut repousser ce moment pour ne pas faire face au tragique. Sa sœur Andrée est morte dans le camp. 


Gilberte : «J’aurais voulu pleurer, trouver refuge dans les larmes. Je pensais à pleurer. J’y pensais comme à une chose très douce. Si je pouvais pleurer. Depuis que j’ai laissé Dédé là-bas, je ne pleure plus. Tu pleures toi ? » - en s’adressant à Charlotte. « Que de larmes j’aurais pu verser après la mort de Dédé, à la mort de Viva, à la mort de grand-mère Yvonne, à la mort de toutes nos bordelaises, celles qui avaient été emprisonnées avec Dédé et moi depuis le début, et pour Berthe celle que vous avez porté, morte au retour des marais, le soir, Lulu, Carmen, Viva et toi, mais Les larmes c’est encore une grâce qui nous est refusée. Je me suis installée. Les choses n’ont pas pris leur place. Si on me demandait ce qui s’est passé depuis mon retour. Rien. »


Apparaît un chœur de femmes - des femmes en chaire toutes habillées d’une robe identique - une nuisette. Je cherche sur leur peau, leurs bras, le numéro ! Le chiffre ! Ce chiffre gravé par les nazis sur leur peau. Il n’y est pas. 


Charlotte renchérit : « Je ne peux pas regarder les gens sans interroger leurs visages. Depuis que je suis rentrée, c’est ainsi. J’interroge leurs yeux. Leurs lèvres, leurs mains. A leurs lèvres, à leurs yeux, à leurs mains je demande : m’aurait il aidé à marcher celui-là, m’aurait-il donné un peu de son eau celui-là ? J’interroge tous ceux que je vois. Passants, inconnus, le facteur, les amis d’avant, la vendeuse, tous. Je les interroge avec désespoir qui sont ceux qui m’auraient aidé. Qui me reste-t-il ? Ceux qui m’auraient aidé à marcher sont si peu. Une quête misérable ! »




RIEN


Après Gilberte, Charlotte retrouve une autre camarde. Elle s’appelle Mado (interprétée par Brigitte Le Cicero). Elle a refait sa vie. Elle s’est mariée et a eu un garçon. 


Mado :  « Je fais semblant d’être comme tout le monde en frôlant la vie. Je n’ai pas changé d’âge, je n’ai pas vieilli. Le temps ne passe pas, le temps s’est arrêté. Je ne suis pas usée, c’est pire qu’être usée, c’est être vidée de vie. Désabusée, s’il te faut un mot. Je n’ai pas le mot qu’il faudrait. Mais comment ne pas être désabusée qu’après avoir souffert, ce que nous avons souffert, étant sacrifiées, étant désespérées, nous voyons que cela n’a servi à RIEN. Que les guerres continuent, que des guerres encore plus terribles encore menacent, que l’injustice et le fanatisme règnent, et que le monde est encore à changer. Il faut qu’elle serve notre revenue. J’en parle à mes collègues, aux jeunes. Je raconte aux autres.. »


Avec Charlotte, nous écoutons religieusement Mado. Elle me touche. 


Mado :  « En rentrant, j’ai voulu un enfant. Quand mon fils est né, j’ai été baignée de joie. Je dis baignée parce que c’était comme une eau caressante et tiède qui montait autour de moi, montait en moi, me portait me faisait légère, heureuse, baignée de joie. Ce fils que j’avais souhaité, il était là, à moi, une joie calme et bienfaisante. Je n’ai pas pu me laisser porter par cette joie, je n’ai pas pu m’y abandonner. En même temps que montait en moi cette eau douce et enveloppante de la joie, ma chambre était envahie par les spectres de nos compagnes. Boue gluante, marécage, je revoyais cette femme, mon fils était ce nouveau-là le vert bleu les yeux. Mon fils est leur fils à toutes, leurs traits se dessinent. Comment être vivante au milieu de ces mortes ? »


C’est à cet instant que je comprends que ces femmes habillées en nuisette sont les mortes. Ce chœur de femmes est présent à chaque témoignage. Les mortes tels des spectres (ombres) sont toujours présentes dans la vie des vivantes. Et je ne peux m’empêcher de penser que les vivantes sont les ombres de ces femmes mortes. 


Mado : « Je ne suis pas mélancolique, il m’arrive de rire. Je ne me sens pas vivre. Mon sang vit en dehors de mes veines. Ma raison de vie, mon fils, ils sont en-dehors de moi. Je ne suis pas vivante je regarde ceux qui le sont, futiles, ignorants, sans doute faut il être ainsi pour vivre.  Nous avons passé les jours à compter nos morts. Nous avons compté le temps. « Le temps que l’on mesure n’est point mesure de nos jours. Là-bas ? Si. Combien de jours,  jusqu'à ce qu’on me compte moi. »


A son retour, Mado est confrontée aux injonctions : « Il ne faut pas en parler si tu veux oublier. (…) Ceux qui nous aiment veulent que nous oubliions. » Est-ce de l’amour ou une protection pour ne pas s’effondrer psychologiquement pour ceux qui n’y étaient pas et qui ont laissé faire ? Mado a besoin d’être fidèle à ses camarades qui sont restés la-bas. Pour elle, « le temps ne passe pas »

CLIVER


Charlotte va ensuite à la rencontre de Poupette (interprétée par Daphné De Quatrebarbes). Pleine de vitalité, je sens derrière cette joie de vivre, une âme écorchée. 


Poupette : « Ce qui m’a aidé c’est me dédoubler, il fallait pas voir. »


Elle est rentrée, s’est mariée, a eu 2 filles et a repris l’affaire familiale. A 40 ans, elle bazarde tout, divorce et part vivre à Porto Rico avec ses filles. 


Poupette : « Pourquoi Porto Rico ? A vrai dire je ne sais pas. Je connaissais personne. Je n’avais pas d’attirance pour cette île là en particulier.  J’étais décidé à m’établir ailleurs, n’importe où mais au soleil, à la chaleur, à la mer, à la lumière, aux couleurs alors voilà, je suis si bien, je me porte si bien depuis que je n’ai plus froid. » 


Elle compte revenir une fois par an en France. 


Poupette :  « J’ai peut-être fait une folie mais au moins j’en ai fait une. (…) Avoir la chance de rentrer d’Auschwitz et vivre après comme si de rien n’était. » c’est ainsi que Poupette se raconte. 


Je suis happée par une voix : « Faut sortir de l’Histoire pour rentrer dans la vie » nous susurre le spectre d’une femme morte.


Sortir de l’Histoire, quelle drôle d’idée ! L’instinct de vie est au-delà des Hommes et de leur Histoire ? 

EN PARLER


Et pourtant, c’est grâce à l’amour de son mari et à la nécessité de compiler cette Histoire (livres, articles de journaux sur la déportation) que Marie-Louise (interprétée par Frédérique Gautier) a réussi à « Re-négocier » avec la vie.   


Marie-Louise écrit pour elle, comme Charlotte. Son mari, Pierre (interprété par Christian Sénat), aime lire ce qu’elle écrit. Elle a lu beaucoup de livres sur la déportation. Elle découpe des articles. « Je m’y plais dans mon bureau. Je n’entends rien. Je suis bien. Personne ne me dérange. (…) Nous sommes heureux dans notre nouvelle maison. Je ne peux plus supporter le bruit. »  nous dit-elle.


Pierre a été une personne ressource. S’il n’avait pas été là, Marie Louise aurait été dans une retraite totale. 


Marie-Louise : « Même ma fille me paralysait. Elle avait 13 ans quand je suis rentrée. Je la retrouvais et en même temps, pas. Tu penses bien qu’elle était heureuse de retrouver sa maman. A cet âge là, on comprend. Avec ma fille c’était autre chose. Elle avait tellement pris l’habitude d’être seule avec son père, de gouverner avec son père la maison qu’elle ne savait plus me parler. On aurait dit que je l’effrayais. C’est vrai qu’avec ma tête que j’avais. Plus décharnée que moi ce n’était pas possible. Pendant longtemps, Pierre s’est occupé de tout. (…) Pierre m’a remise dans la vie sans que je m’en aperçoive. C’est comme avec les enfants. Ils imitent.Nous sommes heureux tous les deux, nous ne nous ennuyons jamais. Nous passons nos soirées à bavarder, à parler d’Auschwitz. Mes souvenirs sont devenus les siens. A tel point que souvent, il était avec moi là-bas. Il se rappelle de tout mieux que moi. » 


Une question me taraude en observant ce couple si uni ! 

Et si nous avions tous pu être comme Pierre à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, qu’elle aurait été notre société aujourd’hui ? 


« C’est difficile de revenir » chantent à pleins poumons les spectres ! 


Je ressens la force de ces mots. Et pour moi, Charlotte, Gilberte, Mado, Poupette et Marie-Louise ne sont jamais réellement revenues. 

Je quitte cette lecture mise en espace, le cœur en colère et impuissante. C’est difficile pour moi de pardonner aux bourreaux de tous les temps. Je refuse que le temps passe, qu’on me dise « mais, c’était il y a 78 ans - c’était une autre époque ».


Le monde est toujours violent. 


La démocratie en France n’est pas inscrite dans le marbre. Le peuple peut basculer dans l’horreur à tout instant. C’est facile de « l’ouvrir » à 42 ans, je n’ai pas vécu la Seconde Guerre Mondiale, l’Holocauste. Dans les années 90, j’étais bien trop petite pour prendre conscience de l’épuration ethnique au Rwanda. J’ai vécu la dictature roumaine et pris dans les tripes la souffrance. Pour nous sauver, il fallait partir, quitter notre pays de naissance. Pour ceux qui sont restés, certains ont résisté, d’autres ont fermé les yeux.


Charlotte, Gilberte, Mado, Poupette, Marie-Louise et les mortes interrogent ma place de « Résistante. » C’est grâce à ces hommes et ces femmes morts dans les camps pendant la Seconde Guerre Mondiale, qu’il n’y a plus de guerre entre les nations et d’épuration ethnique sur le territoire européen, du moins dans le cercle de l’Union Européenne depuis 78 ans. 


Mais la quête impérialiste est toujours là. Nos sociétés occidentales pillent le reste du monde et tuent des gens pour s’enrichir et nourrir un besoin de domination, La guerre en Ukraine, c’est à nos portes. Et je ne sais toujours pas quoi faire !


J’ai été emportée par cette pièce de théâtre et la mise en scène de Carole Rochelle. Christian m’a expliqué qu’une lecture mise en espace est une étape intermédiaire avant la mise en scène finale. Je n’ai pas envie qu’elle évolue cette mise en scène. J’ai aimé voir ce livre lu par tous les comédiens. La vraie Charlotte Delbo et ses camarades étaient là. Et puis les musiques de « Book of Days » de Meredith Monk choisies par Mélanie Collin-Cremonesie personnifiaient subtilement les mortes. Elles leur offraient une voix. 


Merci aux 18 comédiens et comédiennes qui ont donné corps et voix à Charlotte, Gilberte, Mado, Poupette, Marie-Louise et les femmes mortes des camps de concentration.



Un récit de Georgia Bucur 

MESURE DE NOS JOURS

De Charlotte Delbo


Par La compagnie La Pépinière du Nouveau Monde

https://www.pepinierenouveauxmondes.fr


Une lecture mise en espace


Avec Maud Buquet Kandinsky - Charlotte

Lucie Parot - Gilberte

Laurent Bouillard – Camarade de Mauthausen

Brigitte Lo Cicero - Mado

Dapahné De Quatrebarbes - Poupette

Frédérique Gautier – Marie-Louise

Christian Sénat - Pierre


LE CHŒUR

Emma Ceya

Sara Chaperon

Olivia Combette

Laurène Depoutot

Astrid Gallo

Adèle Lafargue

Abigaïl Malka

Céline Péran

Magali Sarre


LE COUPLE

Anna Lebovits 

Bernard Tiélès 


Metteuse en scène: Carole Rochelle

Direction Musicale: Mélanie Collin-Cremonesi

La pépinière du nouveau monde est un collectif de 80 comédiens et comédiennes professionnelles. Cette association a la même démarche que la Source aux Auteurs. Rassembler des créatifs et créer ses propres œuvres et emplois pour ses membres adhérents. C'est aussi une "première troupe de théâtre qui plante des arbres et protège des forêts à chaque représentation".


Pour résumer leur philosophie : 

« Notre ruche créative bat son plein grâce à des entrainements permanents qui rassemblent des acteurs professionnels qui partagent leur savoir faire et s'entraident quotidiennement. Collectif de plus de quatre vingt comédiens, danseurs, metteurs en scène, réalisateurs, La Pépinière est un concept unique en France, par son fonctionnement participatif et son engagement écologique. Véritable vivier de création, elle porte des valeurs de partage et de solidarité au service de projets artistiques d'envergure et d'actions tournées vers l'environnement. Nous sommes le premier collectif à appliquer aux métiers de l'art vivant le modèle coopératif déjà présent dans les domaines de l'habitat, de l'alimentation et de l'énergie (la Louve, Enercoop etc.).»


Leur site internet : 

https://www.pepinierenouveauxmondes.fr

Mesure de nos jours, la création de Carole Rochelle à La Pépinière du Nouveau Monde a été en résidence au théâtre municipal Grenier à Bougival. Un théâtre à la programmation originale et engagée, grâce au formidable travail de Sophie Sutour. 


Au théâtre du Grenier

7 rue du Général Leclerc

78380 Bougival

Infos et Réservations au 

01 39 69 03 03

mail : reservation.grenier@ville-bougival.fr


Programme de la saison culturelle: 

https://fr.calameo.com/read/00053696622ea33f909c4